Le futur des sites internet

Le futur des sites internet : vers une nouvelle ère du digital

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Il n’y a pas si longtemps, le Web3 était sur toutes les lèvres. On parlait d’un changement de paradigme, de l’évolution naturelle du web :

• Web 1.0 : lecture seule, les premiers sites vitrines.
• Web 2.0 : interaction, réseaux sociaux, personnalisation.
• Web 3.0 : décentralisation, blockchain, propriété des données.

Depuis, la hype s’est estompée. Mais une question essentielle reste : à quoi ressembleront les sites internet de demain ?

À la lumière des dernières études (notamment Perplexity), voici ce qu’un CMO peut (et doit) anticiper.

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Web 4.0 ? Non, une fusion de tendances technologiques

1. Expérience Utilisateur : de la personnalisation à l’immersion

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L'IA générative bouleverse la manière de concevoir et gérer les sites web :

• Adaptation dynamique du contenu à chaque utilisateur.
• Création de sites entiers à partir d’un brief en langage naturel.
• Automatisation de la gestion de contenu, SEO inclus.

Mais au-delà de la personnalisation, l’immersion devient un nouveau standard :

• WebXR (réalité augmentée/virtuelle dans le navigateur) transforme un site en espace 3D interactif.
• Hologrammes et interfaces vocales enrichissent l’expérience produit, notamment en e-commerce.
• Et demain ? Le contrôle par la pensée commence déjà à sortir des labos.

Pour un CMO, cela signifie repenser l'engagement : plus sensoriel, plus contextualisé, plus vivant.

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👉 Perplexity Comet : une nouvelle façon de naviguer

Perplexity vient de sortir son propre navigateur web : Perplexity Comet.

On a eu l'occasion de le tester :

On a expliqué au navigateur qu’on avait un site sur WordPress et qu’on cherchait une agence pour le refaire.
Il nous a amené sur we-r.co.
On lui a demandé s’ils faisaient de la migration WordPress vers Webflow → il nous a redirigé vers la bonne page service.
On a dit qu’on était intéressé → il a ouvert la page contact, et prérempli le formulaire avec nos coordonnées et un message qui explique le projet.

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Plus besoin de chercher, cliquer, copier, scroller.
Le site devient actionnable. Et l’assistant fait le lien entre l’intention du visiteur… et l’objectif business de la marque.

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Ce n’est plus “comment rendre la navigation fluide”, mais “comment faire en sorte que l’IA puisse aider l’utilisateur à atteindre son but”.

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Autrement dit : il faut repenser chaque page, chaque contenu, chaque structure pour qu’un agent comme Comet puisse accompagner, orienter, exécuter.

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👉 Shopify + ChatGPT : in-chat shopping (coming soon)

Dans les mois à venir, Shopify intègrera son expérience d'achatsdirectement dans ChatGPT.
Un utilisateur pourra demander une recommandation, comparer des produits et finaliser une commande… sans quitter la conversation.

C’est plus qu’un assistant : c’est une interface de vente à part entière. Du "in-chat shopping". Et demain, une marque ne vendra plus uniquement sur son site, mais via des agents conversationnels intégrés dans les usages.

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Ce n’est plus “comment optimiser le tunnel de conversion”, mais “comment permettre à l’IA de vendre pour vous, dans le bon contexte, au bon moment”.

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2. Infrastructure et performance : le site devient un service vivant

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Les utilisateurs veulent des expériences rapides, accessibles et fluides :

• Temps de chargement sous 3 secondes : vital pour la conversion.
• Progressive Web Apps (PWA) : hybrides entre site et app mobile.
• Edge computing et 5G : traitement des données localisé pour plus de vitesse et de sécurité.

Et parce que la performance ne suffit plus sans conscience environnementale :

• L’hébergement écologique devient un critère de sélection.
• Objectif 2030 : éviter que le web devienne une catastrophe énergétique.

💡 Un site internet moyen consomme annuellement l'équivalent de 8 à 9 arbres pour compenser son empreinte carbone 11. Cette estimation est basée sur un site recevant 10 000 pages vues par mois et émettant 211 kg de CO2 par an, compensés par des arbres absorbant 25 kg de CO2 annuellement.

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3. Sécurité, vie privée et souveraineté des données

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Le Web3 introduit une architecture décentralisée qui redonne aux utilisateurs le contrôle sur leurs données :

• Domaines non censurables.
• Absence de frais récurrents.
• Protocoles basés sur la blockchain.

Les technologies de demain (ex : internet quantique) promettent une cybersécurité radicalement renforcée, mais d’ici là, les bonnes pratiques sont de mise :

• TLS généralisé.
• Limitation des ports.
• RGPD comme socle de confiance.

Pour les marques : il faudra gagner l’autorisation de l’utilisateur, non capter son attention par défaut.

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4. Création de sites : vers une démocratisation totale

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• Les outils no-code et low-code permettent à toutes les équipes (marketing, produit, RH…) de créer des interfaces, sans dépendre exclusivement des développeurs.
• La collaboration homme-machine s’intensifie : l’IA prend en charge la technique, l’humain dirige la stratégie et la créativité.

La frontière entre "marque" et "studio de design" s'efface. Chaque équipe peut devenir productrice d’expériences digitales.

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En conclusion : ce n’est pas une version 4.0 du web, c’est un nouveau paradigme

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Le site internet de demain ne sera pas un peu plus rapide ou plus joli. Il sera :

• Personnalisé en temps réel.
• Immersif et sensoriel.
• Décentralisé et éthique.
• Co-construit par l’humain et la machine.

Pour les CMO, cela implique d’élargir le spectre :

• De l’UX design à l’expérience augmentée.
• Du trafic à la conversation individuelle.
• Du projet web à l’écosystème intelligent et autonome.

Le web redevient une frontière. Et cette fois, elle est entre vos mains.

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